Compte-rendu réalisé par Burgel Élias, Chaniac Arnaud, Messador Marion, Roland Émilie, Sun Léo
À la confluence des eaux séquaniennes et des eaux salées de la Manche, la ville du Havre jouxte la Seine après un parcours fluvial de 777 km depuis le plateau de Langres (Côte d’Or) jusqu’à la façade maritime normande. Située en fond d’estuaire, Rouen fait figure cité complémentaire et concurrente. Entre les deux villes normandes s’étend un immense espace où alternent forêts, zones marécageuses et parcelles (...)
Destructions des zones humides et de leurs écosystèmes
L’estuaire de la Seine présente un environnement d’un intérêt biologique et écologique majeur, qui fait interface entre les milieux terrestres et maritimes en vertu d’une pénétration de la mer au gré des marées. Alors que l’amplitude de ces dernières est considérable, la partie la plus basse du marais, souvent inondée, comporte des vasières. C’est précisément dans ces eaux saumâtres, où s’échelonnent tous les gradients de salinité, que beaucoup (...)
Développement Environnement : une vision longtemps conflictuelle des enjeux
Dès le XIIIe siècle, les marais de l’estuaire de la Seine sont aménagés, drainés, endigués et transformés en polders, afin de permettre l’exploitation agricole des terres et la navigation. Le site perd progressivement son caractère strictement maritime pour devenir un « écotone », c’est-à-dire une zone de transition entre plusieurs écosystèmes - en l’occurrence entre des milieux fluviaux, des milieux marins et des milieux (...)
Une pluralité d’acteurs intervenant dans le débat environnemental
Les questions environnementales concernant l’estuaire du Havre doivent d’être pensées à plusieurs échelles : une très grande échelle - la vision locale - pour tenir compte des spécificités des milieux séquaniens et des ambitions portuaires métropolitaines du Havre, et une échelle plus petite - une vision plus globale - afin de penser des politiques pertinentes dans l’espace du val de Seine.
Cet impératif de multiplicité scalaire conduit à (...)
L’efficacité des politiques environnementales précédemment décrites doit être en outre discutée. Si les efforts du GPMH sont réels, ils ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions de l’écologie industrielle décrite dans le projet HAROPA. La politique du GPMH est très centrée sur la stratégie du troc spatial, plus aisée à mettre en place et délaisse d’autres leviers d’action pourtant cruciaux. D’autres acteurs n’interviennent pas ou sont très en retrait.
Photographie ci-dessous. Le terminal (...)