Benjamin Capellari (ENS)
Ulm, salle Info 2
Mercredi 30 mars 2011
Peindre et dépeindre en musique, c’est l’idée paradoxale que suggère la notion de paysage appliquée à ce qui est par excellence un art du temps, et un art abstrait. Détachée de toute scène de théâtre, la forme du poème symphonique suggère à partir d’un argument, mais n’a d’autre support que la musique même pour donner à voir ce qu’elle incarne. Nous chercherons ici à proposer une exploration de deux oeuvres symphoniques d’Europe de l’Est, l’une tchèque, l’autre roumaine, l’une du XIXe siècle, l’autre du XXe siècle, mais que rapprochent des problématiques communes : l’idée de présenter à l’auditeur le paysage national.