• Présentation

    Si, comme les recherches récentes le prouvent, les hautes-chaumes vosgiennes doivent leur existence aux activités humaines [Goepp, 2007], alors les évolutions récentes des dynamiques économiques et sociales doivent nécessairement se répercuter dans les évolutions du paysage, entendu comme « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations » [Convention Européenne de Florence, 2000]. (...)

  • Que protéger et pourquoi ?

    On ne protège que ce qui a de la valeur. Or comment juger de la valeur d’un espace ? A l’aune de quels critères ? La naturalité des hautes-chaumes en question
    À la suite des travaux scientifiques menés au cours du 20ème siècle, et en particulier dans la lignée de Carbiener, les hautes-chaumes ont été divisées en deux catégories : les hautes-chaumes primaires, d’origine naturelle, et les hautes-chaumes secondaires, d’origine anthropique. Cette vision tend à être contestée par les travaux contemporains qui (...)

  • La protection et la gestion des Hautes Chaumes

    Aboutissement d’une mission d’études lancée en 1986, c’est en 1989 qu’est officiellement crée le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges (PNRBV), 25ème PNR français et 2ème de par sa superficie [Bergmiller, 1995].
    Carte 1 – Carte du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges (cliquer pour agrandir)
    Telle que définie par la charte constitutive, la mission du PNRBV est triple : préserver et valoriser le patrimoine naturel et culturel, favoriser un développement économique compatible avec (...)

  • Le secteur du Hohneck

    Situation
    Le secteur du Hohneck s’étend sur 3375ha et regroupe 7 communes, tant sur le versant lorrain que sur le versant alsacien. On y recense 5 sites Natura 2000, dont Chaumes du Hohneck, Kastelberg, Rainkopf, et Chaume Charlemagne (Code Natura 2000 : FR410020). Il possède une grande variété de milieux, notamment en raison de l’étagement de la végétation, puisque le point le plus bas du secteur est à 520m tandis qu’il culmine à 1363m, au sommet du Hohneck. C’est d’ailleurs à ces altitudes, au-delà (...)