Vincent Chatalic, Jérémy Fournel, Laure Voileau
La construction du barrage de la Rance a eu des conséquences environnementales importantes. Elle a provoqué une véritable crise écologique dans l’estuaire, entrainant une destruction importante des espèces. Dix ans plus tard, faune et flore étaient revenus, mais avec des espèces différentes.
Le barrage a aussi eu pour conséquence un envasement de la baie. À ce problème s’ajoute une mauvaise qualité des eaux, en partie liée à l’absence d’usine d’épuration à Saint-Malo. On note aussi une eutrophisation et une invasion par les algues vertes.
Face au mécontentement des populations et à la baisse de l’activité touristique, les différents acteurs ont pris conscience de la nécessité d’agir avec l’idée que seule une action concertée et globale pouvait avoir une chance de changer durablement la donne.
C’est dans cette optique qu’a été créée C.O.E.U.R., association hybride qui a eu une grande influence sur l’estuaire en 15 ans, dont on va décrire les actions et les résultats.
Il s’agira ainsi d’isoler les différents facteurs de succès afin de comprendre une « recette de la réussite » d’un projet d’aménagement sur un territoire si complexe, de voir si elle réside davantage dans des caractères structurels ou dans la qualité de l’opérationnel.
On analysera pour cela successivement la nature de l’acteur de l’aménagement qu’est C.O.E.U.R., la structure du cadre contractuel utilisé, les différentes opérations menées, et les perspectives d’évolution de l’association après ces réalisations.
Plan
- Un « contrat de baie » pour la Rance
- L’association C.O.E.U.R. : un acteur particulier dans l’aménagement de ce territoire
- Les objectifs et les réalisations du contrat de Baie
- La diversification des actions de COEUR depuis la fin du contrat de baie
Bibliographie
- Site de l’association C.O.E.U.R. : http://www.coeur.asso.fr/