Péri-urbanisation, déplacements domicile-travail et dépendance automobile. Les trois aspects sont bien évidemment liés. L’étalement urbain dans les trente dernières années a affecté toutes les grandes villes françaises et pris souvent la forme d’un report de la croissance sur les marges péri-urbaines, alors même que les emplois (surtout tertiaires) se concentrent dans les villes-centres. Il s’ensuit un accroissement fort des distances moyennes entre le domicile et le lieu de travail. La dispersion de l’habitat est un obstacle à l’utilisation des transports en commun et engendre une forte dépendance envers l’automobile.
L’arrondissement de Lille offre un cadre intéressant et spécifique pour l’étude de ces phénomènes, en raison de ses particularités :
L’arrondissement de Lille comporte 124 communes et 1,2 M habitants au recensement de 2007. Il constitue le cadre des études prospectives menées pour le SCOT (schéma de cohérence territoriale) et le noyau d’une aire métropolitaine transfrontalière de 3,5 M habitants. Il comprend la totalité de Lille Métropole Communauté Urbaine (85 communes), et un ensemble de communautés de communes rurales (Pays de Weppes, Haute-Deûle, Pévèle). Au sud, l’arrondissement déborde sur l’agglomération de Lens-Douai, et au sud-ouest sur celle de Béthune.
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